La découverte d’un pays se fait soit en visitant les lieux incontournables et touristiques soit en sillonnant les lieux inconnus.

Cette dernière manière est notre credo !

Cette envie permanente de voir « ailleurs » nous place parfois dans des situations que nous pourrions nommer « inconfortables » mais qui bien gérées deviennent « incontournables »

Pour aller d’Iquique à San Pedro d’Atacama il existe des possibilités multiples. Nous avons choisi un chemin qui longe en partie la frontière Bolivienne.

Nous débutons notre parcours avec une partie de piste très large et très roulante qui longe la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert au monde, la mine de Chuquicamata.

Située dans le désert d’Atacama cette mine contient à elle seule 13 % des réserves de cuivre du monde.

La mine est située entre 2 700 et 3 000 mètres d’altitude, dans une région où les précipitations sont inexistantes. La mine a une forme elliptique, sa superficie est d’environ 8 km2 et sa profondeur atteint par endroit plus de 850 m, ce qui en fait la deuxième mine à ciel ouvert la plus profonde du monde.

Elle appartient au groupe d’État chilien Codelco.
Les contrôles sont fréquents ainsi que les détours imposés par les gardiens aux portes d’entrée des mines.

 

Une rencontre avec les carabineros

Nous arrivons ensuite à un poste de Carabinieros.

Pour fiabiliser la poursuite de notre chemin, Crina décide d’aller échanger avec les militaires.

Les nouvelles sont un peu inquiétantes en ce sens que les prochains 50 kilomètres sont le repère de brigands qui font du trafic de voitures entre la Bolivie et le Chili et qui n’hésitent pas à arrêter les touristes pour les détrousser !

Le parking des militaires est rempli de voitures totalement désossées…

Leur conseil est de ne pas stationner longtemps sur cette piste et refuser tout contact.

Par sécurité, nous notons le numéro de téléphone des Carabinieros en cas de besoin, après avoir été servis avec un délicieux « Nescafé » et nous décidons de poursuivre en passant au plus vite cette partie « chaude ».

C’est pied au plancher sur des pistes difficiles que nous découvrons des paysages magnifiques que Crina filme et photographie à la hâte. Nous apercevons aussi quelques cimetières de voitures.

Nous sommes bien décidés à ne pas nous laisser poursuivre ni arrêter !

Le moment d’angoisse dépassé nous prenons conscience de la beauté de la piste que nous venons d’emprunter.

Il s’agit surement d’un des plus beaux endroits du Nord.

Voyage Parc national Lauca

Au prochain village, nous retrouvons une route rectiligne et en montagne russe qui nous approche de San Pedro d’Atacama, notre prochaine ville étape.

Ce petit coup d’adrénaline nous a bien servi pour faire un « énorme dodo » avant de découvrir la ville.